NVIDIA va-t-il pouvoir acheter ARM comme prévu ?
Les mois passent et les problèmes semblent se multiplier. Il y a un mois, Londres avait demandé une enquête approfondie pour vérifier si oui ou non il y a des risques sur les marchés du datacenter, des jeux, de l’automobile et de l’IoT. Pour les Anglais, ce rachat risque de réduire la concurrence et de concentrer le marché autour d’un seul acteur majeur.
L’importance de ARM est d’autant plus stratégique que les designs ARM sont utilisés par de nombreux constructeurs. En octobre, l’Europe avait ouvert une enquête sur ce rachat. Depuis l’annonce du rachat, les deux entreprises cherchent à désamorcer les critiques et à rassurer.
Début décembre, c’est au tour du régulateur américain, la puissante FTC, de se pencher sur ce rachat à 40 milliards de dollars. Cette annonce complique un peu plus les choses car la FTC veut déclarer illégal le rachat en portant l’affaire devant la justice.
La commission veut bloquer purement et simplement le rachat. La FTC veut préserver la concurrence. Une crainte viendrait du risque que des informations confidentielles échangées entre ARM et d’autres fondeurs de composants et constructeurs puissent être communiquées à NVIDIA.
Pour NVIDIA et ARM, il faudra être patient, car le procès ne s’ouvrira pas avant l’été 2022.