Les investisseurs cherchent les bon coups… Alors plutôt que de construire de beaux datacenters flambant neuf en 26 mois (en moyenne et hors process d’autorisations), ils se tournent vers les vieux bâtiments pour répondre rapidement à la demande.
Pour faire face à l’explosion du volume des données, il faut construire des datacenters, et vite. Mais face aux pratiques de l’hyperscale et de la colocation, pour certains investisseurs, la conversion d’anciens bâtiments et immeubles de bureaux représente une alternative plus rapide et surtout plus rentable.
Les vieux bâtiment, une alternative à la construction des datacenters
- Trouver des espaces accessibles – Plus une agglomération affiche une forte densité de population, et plus il est difficile de trouver des espaces disponibles et surtout à des coûts qui ne soient pas prohibitifs. Et les pays émergents manquent de friches industrielles. Si elles manquent d’attributs structurelles, ces derniers se révèlent moins importants que l’accès à l’électricité, l’eau et la connectivité.
- Trouver de l’énergie – Les agglomérations à forte densité de datacenters, généralement ciblées par les acteurs de la colocation, commencent à montrer des difficultés à répondre aux commandes d’énergie. Les bâtiments existants disposent généralement d’une enveloppe énergétique et il l’augmenter est plus accessible.
- Raccourcir les délais – Hors des méga projets, il est plus simple et plus rapide, tant du côté des autorisations que des travaux, de modifier un bâtiment existant que d’en construire un en partant de zéro.
- Réduire les coûts – La conversion nécessite moins de matériaux, et a un impact environnemental plus faible puisque déjà amorti. Quant aux économies générées, elles peuvent être utilisées pour compenser la flambée des coûts des matières premières et de la chaîne d’approvisionnement.
Certes, la conversion des bâtiments anciens n’est pas nécessairement adaptée à tous les projets de datacenters à grande échelle, mais elle est une option que les investisseurs regardent de près.