Selon le rapport « Data Center Market in Africa – Industry Outlook and Forecast 2020-2025 » de Reportlinker.com, le marché des datacenters en Afrique devrait progresser à un rythme annuel supérieur à 12% au cours de la période 2020-2025.
Le marché africain profite, comme le reste du monde, de la demande croissante pour les services basés sur le cloud. En Afrique sont concernées en particulier les PME et les agences gouvernementales. Et 70% des organisations opérant dans la région devraient se déplacer sur le cloud d’ici 2025.
L’Afrique du Sud, le Kenya, le Maroc, l’Égypte et le Nigéria devraient se maintenir à la pointe de l’économie numérique africaine. A l’opposé, de nombreux pays africains ne sont pas encore prêts pour le cloud. Les infrastructures réseaux, et principalement la couverture des câbles sous-marins, jouent un rôle essentiel.
Que retenir de l’étude ?
Les facteurs susceptibles de contribuer à la croissance du marché des datacenters en Afrique sont :
- La disponibilité des énergies renouvelables
- Les initiatives de ville intelligente avec des datacenters Edge
- Le soutien des gouvernements pour stimuler l’économie numérique
- La progression de l’adoption de solutions de stockage 100% flash
Les principales tendances dans les 5 années à venir portent sur :
- L’explosion du SaaS
- Les infrastructures haute performance
- L’adoption des batteries lithium-ion dans les UPS
- Le free cooling qui profite des nuits froides et des saisons d’hiver
- Le recherche de réduction des CAPEX et OPEX
- La demande de main-d’œuvre qualifiée qui augmentera les coûts de main-d’œuvre
La réduction du nombre de datacenters de niveau I et II en Afrique, engagé depuis plusieurs années, va se prolonger au profit de l’utilisation d’infrastructures redondantes. Les systèmes UPS et PDU s’équipent d’un minimum de redondance N + N pour atteindre le niveau III. Voire d’installations de niveau IV équipées d’une redondance d’au moins 2N + 1, ou 2N + 2, avec tolérante aux pannes.