Le métaverse, un univers « parallèle » virtuel et interconnecté, mêlant réalité virtuelle et réalité mixte, c’est le défi de Facebook. Mais pour construire cet univers, il faut des infrastructures et des développeurs.
Facebook a annoncé que ce projet créera 10 000 emplois en Europe. L’éditeur va s’appuyer sur l’ensemble de ses filiales pour concevoir le métaverse. Au cœur de son projet se trouve l’idée qu’en créant un plus grand sentiment de « présence virtuelle », l’interaction en ligne peut devenir beaucoup plus proche de l’expérience d’interagir en personne. Le métaverse a le potentiel d’aider à débloquer l’accès à de nouvelles opportunités créatives, sociales et économiques. Facebook veut que l’Europe y participe pleinement.
« C’est pourquoi nous annonçons aujourd’hui un plan de création de 10 000 nouveaux emplois hautement qualifiés au sein de l’Union européenne (UE) au cours des cinq prochaines années. Cet investissement est un vote de confiance dans la force de l’industrie technologique européenne et le potentiel des talents technologiques européens », expliquent Nick Clegg et Javier Olivan.
Pour Facebook, l’Europe présente des avantages : un grand marché économique, des universités, la formation des ingénieurs. Les responsables de l’éditeur mettent en avant les technologies en pointe en Europe : vaccin, biotechnologie, les néo-banques, le dynamisme des startups, etc. Facebook investit déjà notamment à l’université technique de Munich, ou encore en France dans le programme FAIR.
Si Facebook a besoin d’ingénieurs, de chercheurs et de développeurs, cette volonté affichée de se rapprocher de l’Europe est aussi du pragmatisme : l’Europe est un marché et l’Europe n’a pas été tendre avec certaines pratiques du réseau social. Un moyen d’adoucir les autorités européennes ?