C’est dans la zone industrielle de Westpoort, à l’ouest de Hoogkerk près d’Amsterdam aux Pays-Bas, que Google devrait obtenir de la municipalité la signature d’un contrat d’achat d’un terrain de 20 ha, dont 7 ha seraient consacrés à la construction d’un nouveau datacenter.
Sans autre indication sur le projet, Google a spécifié que ce futur datacenter, dont la construction devrait démarrer à l’automne 2023, sera une « installation satellite à petite échelle » (small-scale satellite facility). Que faut-il comprendre par là ? Que Google se lance dans la construction de petits datacenters ?
Si c’est le cas, il s’agit plutôt d’une contrainte. Les autorités néerlandaises soumettent actuellement la construction de nouveaux datacenters à un embargo sévère. Le blocage porte sur les projets de datacenters d’une surface de terrain supérieure à 10 ha et/ou d’une réserve de puissance électrique supérieure à 70 MW. Le projet de Google se situerait à la limite de cet embargo…
Google devra également soumettra une demande de permis environnemental. Et pour cela respecter les exigences de la municipalité en matière d’aménagement paysager et d’urbanisme. Y figurent l’installation d’espaces verts et d’eau autour du datacenter, ainsi que la couverture à au moins 70% du toit par des panneaux solaires. Et une contribution financière qualifiée de « substantielle » à la construction de routes dans la zone industrielle de Westpoort.
Aucune indication non plus sur le montant de l’investissement financier programmé par Google…