La 5G chauffe, et ce n’est pas bon pour le datacenter

Tout gain de puissance s’accompagne d’une augmentation de la chaleur produite, et donc inévitablement par la nécessité d’augmenter la fonction de dissipation de chaleur… Ce phénomène nous est bien connu.

La 5G ne manque pas à l’appel de la production de chaleur, et cela d’autant plus qu’à la différence de la 4G LTE, où tout est intégré dans une puce unique, la puce 5G se complète de composants supplémentaires (en plus des composants présents en LTE), pour le modem mmWave 5G et les autres modules d’antenne mmWave.

Et en cas de temps chaud, l’été par exemple et pire encore par temps de canicule, le cumul de la température ambiante élevée et de l’excédant de chaleur produit par les composants 5G aboutit à un résultat inattendu : pour compenser l’excès de chaleur, la puce 5G ralentit et sa performance de place en dessous de la puce 4G LTE.

Qu’il s’agisse du pilotage des réseaux 5G, de la captation des données dans le datacenter comme dans les connexions, du pilotage des infrastructures Edge, ou encore du déploiement de l’IoT, c’est une bien mauvaise nouvelle alors que de nombreux acteurs du marché fondent de grands espoirs dans la 5G.

Une bonne raison également pour ne pas se précipiter trop tôt sur cette technologie, et attendre probablement la disponibilité des prochaines générations de composants 5G, qui devront résoudre ce problème, par exemple avec une meilleure intégration des composants.

Autre information à digérer, au-delà des bénéfices technologiques apportés par la 5G, il faut s’attendre également à ce que la facture des besoins annexes, comme le refroidissement, augmente avec une ampleur certainement plus élevée qu’attendue.