La France adopte une stratégie sur les métaux rares et critiques

Qu’il s’agisse du lithium, du nickel ou des terres rares, qu’il s’agisse de fabriquer des batteries, des ordinateurs ou des automobiles, la France souffre de dépendre quasiment à 100% des productions étrangères de métaux rares et critiques. Or, à la rareté s’ajouté la flambée des cours, et la stratégie de pays comme la Chine qui se sont depuis longtemps positionnés à leur source. Au moment où l’objectif à moyen terme est d’être zéro carbone, il ne s’agit pas non plus de d’être zéro métaux stratégiques et d’installer la pénurie.

Conscient de ce phénomène, le gouvernement mobilise 1 milliard d’euros destiné à des appels à projets pour soutenir la réduction de notre dépendance et et développer les filières d’avenir. L’enveloppe, qui courre jusqu’en 2024, est répartie en 500 millions d’euros d’aides d’Etat et 500 millions d’euros pour alimenter des fonds propres.

« Dans le cadre du plan d’investissement France 2030, nous mobilisons un milliard d’euros pour soutenir des projets qui permettront de réduire notre degré de dépendance tout en développant les filières d’avenir garantissant la création de valeur en France et en Europe », ont déclaré la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, et la ministre de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher.

Plusieurs axes émergent de cette action : le gouvernement souhaite favoriser la localisation en France des étapes intermédiaires, comme le raffinage ou le traitement des matières premières (premières transformations des matières) ; il souhaite également continuer de développer la filière du recyclage ; enfin, il attention soutenue à la prise de participation dans les mines.

Soutenir les écosystèmes français avec « la constitution d’un fonds d’investissement dans les métaux stratégiques pour la transition énergétique ».