Les datacenters enregistrent la plus forte mobilisation (76%) des entreprises pour leurs projets d’automatisation.
Une étude menée par Axians (VINCI Energies), en collaboration avec Red Hat et Rubrik, montre que l’automatisation a le vent en poupe dans de nombreux services au sein des entreprises. Si les sauvegardes et archivages ont le taux d’automatisation le plus élevé, d’autres secteurs commencent à profiter des avantages de cette technologie.
Axians (VINCI Energies) présente les résultats du premier Observatoire de l’Automatisation de la Production dans les entreprises en France. Cette étude, menée en collaboration avec Red Hat et Rubrik, entre juillet et septembre 2020, a été réalisée auprès de 210 DSI, responsables informatiques, chefs de projets et consultants, tous secteurs d’activité et tailles d’entreprises confondus.
Les résultats de cette première édition révèlent que la pandémie a un impact conséquent sur l’activité des répondants puisque la moitié d’entre eux déclarent avoir noté une augmentation de leur charge de travail des opérations informatiques depuis la fin du premier déconfinement.
Coté infrastructures informatiques, ce sont les datacenters (76%) et les clouds privés (42%) qui ont mobilisé le plus les professionnels de l’IT, loin devant les clouds publics (22 %).
Si tous les services sont aujourd’hui concernés par l’automatisation de la production, les sauvegardes et archivages ont le taux d’automatisation le plus élevé (66 %), suivi des équipements réseau (23 %) et des services et applications métiers (16 %). Concernant les sauvegardes, la moitié des responsables informatiques considèrent qu’il faudrait plutôt automatiser l’archivage (52 %), 42 % la sauvegarde mixte sur site vs Cloud, et 39 % l’environnement de tests et la réplication des données. Près de 70 % des répondants gèrent encore manuellement ou partiellement manuellement leurs opérations de sauvegarde.
« Essentiel au bon fonctionnement des organisations, le domaine de la sauvegarde est historiquement l’un de ceux qui a le plus bénéficié de l’automatisation jusqu’à aujourd’hui », commente Yves Pellemans, CTO Axians France (VINCI Energies). « Néanmoins notre enquête montre qu’il existe encore de nombreux domaines qui pourraient profiter des avantages de l’automatisation et cela pourrait arriver assez rapidement. »
Ainsi, si la gestion des configurations (14 %), l’approvisionnement des ressources (10 %) et le DevOps & CI/CD (9 %) sont les services les moins touchés par l’automatisation aujourd’hui, ce sont ceux qui ont le plus fort taux de projets en cours (respectivement 19,1 %, 30,3 % et 44,6 %).
L’enquête montre que plusieurs facteurs affectent l’exploitation informatique dont les plus pénalisants sont le manque de ressources (56 %), les tâches manuelles trop nombreuses (44 %) et la complexité du SI (44 %).
Pour y remédier, les professionnels de l’IT trouvent de nombreux avantages dans la mise en œuvre des outils d’automatisation qu’ils exploitent principalement pour la standardisation des process d’exploitation (79 %), la réduction des délais de production (66 %) et l’optimisation du support technique (52 %).
A contrario, les répondants relèvent plusieurs inconvénients liés à l’utilisation des outils d’automatisation : des coûts de maintenance trop élevés (64 %), une dépendance aux différents fournisseurs (59 %) et la perte de compétence en interne (53 %).
Aujourd’hui les responsables informatiques attendent des outils d’automatisation une simplicité d’utilisation (72 %), l’intégration avec les processus de sécurité (60 %) et la possibilité de disposer d’API intégrées.
Dans ce cadre, les trois applications auxquelles les décideurs font le plus confiance pour l’automatisation de leur exploitation IT sont VMware vRealize (56 %), Red Hat Ansible Automation Platform (35%) et Puppet (16,5 %).