Le défi des datacenters en temps de crise se résume assez simplement : garantir le fonctionnement des entreprises et des organisations clientes. Ce défi se décline en trois axes principaux : reconfiguration des équipements, formation du capital humain et leadership interne.
La crise sanitaire aujourd’hui, la crise économique demain, comment les datacenters doivent-ils affronter les défis d’un monde en crise ? Pour répondre à cette question, les datacenters doivent se tourner vers leurs clients : qu’attendent-ils d’eux ? Le réponde est dans la fourniture des plus hauts niveaux d’efficacité dont ils ont tant besoin aujourd’hui.
Une réponse qui se décline selon plusieurs axes : accroître la protection et la sécurité des infrastructures du datacenter ; gérer et assurer la santé de son personnel, et le former afin d’offrir une efficacité opérationnelle ; et assurer un leadership interne.
Axe 1 : Protection des infrastructures
Le premier volet porte sur de la protection des infrastructures, avec un accent particulier sur le renforcement de la sécurité du périmètre et de l’accès aux datacenters. Et pour garantir la conformation des équipes 24×27, une micro-gestion interne de la situation du personnel s’impose.
Axe 2 : La santé des personnes
Avec la pandémie, les datacenters se doivent d’ajouter à leurs actions le soin de la santé des personnes, en mettant fortement l’accent sur les conditions sanitaires afin d’empêcher leurs populations de contracter le virus COVID dans leurs installations. Voilà qui implique de reconsidérer les budgets et d’allouer des fonds plus importants aux éléments de protection et de prévention.
Axe 3 : Adopter un nouveau modèle de leadership
Il est également essentiel d’adopter un nouveau type de leadership, à distance, capable de continuer à opérer et d’aborder les conversations avec les équipes. Pour ce faire, outre les compétences techniques, il est primordial d’agir avec transparence dans l’information et le confinement dans une situation de grand stress et d’incertitude.
Des sessions de formation spécialisées, pour améliorer la profondeur technique du capital humain, s’imposent désormais, en particulier pour renforcer les opérations et mieux affronter les crises futures.