Pour faire face aux effets désastreux de la pandémie Covid-19 sur l’économie française, le gouvernement étudie depuis plusieurs jours le scénario de la nationalisation d’acteurs majeurs qui rencontrent de sérieuses difficultés. Les économistes s’interrogeaient sur cette stratégie, qui dans un premier temps devait concerner ADP et Air France.
Mais c’est dans le plus grand secret que le gouvernement a préparé un plan audacieux visant à protéger des industries critiques en prévision de la crise économique qui s’annonce, et en particulier nos données. Et en prélude à cette stratégie, il a créé la surprise en annonçant ce 1er avril la nationalisation des datacenters implantés sur le sol français et des infrastructures d’interconnexion qui les accompagnent.
Ce matin 1er avril, très tôt dans la nuit, deux division parachutistes ont été larguées au dessus des implantations parisiennes d’Equinix, Interxion, Data4, OVH, Scaleway, etc., pour occuper, sécuriser et interdire l’accès aux bâtiments. Une mission qui à Marseille a été réalisée par la Marine nationale. Tandis que la Gendarmerie a occupé le terrain des datacenters régionaux et privés sur le reste du territoire.
Le personnel des opérateurs de datacenter confiné sur place n’a opposé aucune résistance. Par contre, on déplore plusieurs blessés chez les parachutistes. L’état-major des armées, qui prépare son déménagement vers la base française de l’Antarctique épargnée par le virus, aurait en effet commis l’erreur d’indiquer que les toits des datacenters sont des espaces plats ne présentant aucun danger pour un atterrissage de nuit. Certains systèmes de climatisation bien présents sur ces toits auraient ainsi été détruits, mais les plans de sauvegarde ont pleinement fonctionné, aucune perte de donnée n’est à déplorer.
La seconde étape du projet de nationalisation des datacenters français par le gouvernement consistera à les démonter pour les transplanter sur la face cachée de la Lune (afin de profiter d’un cooling exceptionnel), un projet programmé pour le 1er avril 2021. A la condition d’avoir implanté avant cette date une centrale nucléaire de 2 millions de MWh sur notre satellite afin d’alimenter les datacenters, et trouvé le moyen d’aspirer la Seine et la Garonne pour l’alimenter en eau. Les ligues animalières s’élèvent déjà contre ce projet tant que le sort des poissons ne sera pas résolu. Poissons d’avril bien entendu…