C’est sur fond de libération du marché éthiopien des télécoms, jusqu’à mi-2021 monopolisé par l’opérateur national Ethio-Telecom, que Safaricom a procédé à l’inauguration de son premier datacenter en Ethiopie, dans la capitale Addis-Abeba.
Avec ses 110 millions d’habitants, l’Ethiopie affiche un incroyable potentiel en Afrique. L’opérateur kényan Safaricom ne s’y trompe pas et se montre ambitieux.
L’inauguration de ce datacenter intervient après l’accord de licence d’opérateur mobile au consortium GPE (Global Partnership for Ethiopia) qui réunit le sud-africain Vodacom, le japonais Sumitomo, le kényan Safaricom – via sa filiale Safaricom Telecommunication Ethiopia Plc -, et l’agence de financement du développement CDC Group.
Le consortium entend couvrir la moitié de la population du pays avec le déploiement programmé de 7 000 tours de réseaux. Les datacenter assurant le stockage et le traitement des données, outre ce premier datacenter, deux autres devraient suivre entre Addis-Abeba et Adama.
Au final, le consortium envisage d’investir 8,5 milliards de dollars en Ethiopie. Dont 100 millions pour ce premier datacenter modulaire fourni par Huawei – il a été assemblé en Chine et livré par bateau – et Nokia. Aucune indication par contre sur les données techniques du datacenter.
Ces projets pourraient indirectement impacter la création de 1,5 millions d’emplois en Ethiopie…