Après WACS (West Africa Cable System), installé en 2012, le Togo accueille un deuxième câble sous-marin, Equiano, financé par Google.
Mal desservis, avec une connexion internet aux coûts souvent élevés, de nombreux pays africains peinent à se transformer en s’appuyant sur le numérique.
L’atterrissage du câble fibre optique Equiano (en hommage à l’écrivain et ancien esclave nigérian Olaudah Equiano) de Google, le premier du géant du numérique en Afrique, dans le port autonome de Lomé, fait donc l’objet d’une forte attente.
Equiano – qui relie l’Afrique à l’Europe, du Cap à Lisbonne – devait à l’origine atterrir en premier au Nigéria, mais il a fait l’objet de nombreuses négociations, avant finalement d’atterrir au Togo, qui devient le premier pays africain à l’accueillir. 9 pays doivent bénéficier de terminaisons.
Il a été inauguré vendredi dernier, sur le navire du français Alcatel Submarine Networks qui en assure le déploiement de Lisbonne au Cap, par le Président togolais Faure Gnassingbé. Qui en cette occasion a déclaré : « Equiano va alimenter notre pays, satisfaire notre ambition qui consiste à moderniser et digitaliser notre administration en améliorant l’efficacité de l’action publique et la productivité des acteurs privés ».
Le Togo attend d’Equiano une augmentation par 20 de la vitesse de l’internet, par rapport au câble WACS, une réduction de son coût de 14%, et une pénétration de l’internet (qui n’est que de 23% actuellement). Entre 2022 et 2025, Equiano devrait permettre la génération de 350 millions de dollars d’activités au Togo, et la création de 37 000 emplois.