Digital Realty a enregistré un chiffre d’affaires de 1 milliard de dollars au troisième trimestre. Soit une augmentation de 27% d’une année sur l’autre. La majeure partie provient de l’intégration des revenus d’Interxion.
Pour la première fois chez le numéro 2 mondial des datacenters, le marché américain (40% de la colocation) a été dépassé par le reste du monde. Il fait part égale avec le marché EMEA (40%) qui a profité de la prospérité de Zurich, Francfort et Marseille, tandis qu’entraîné par Singapour la zone Asie-Pacifique (20%) continue de progresser.
Digital Realty aurait signé le nombre record de 130 nouveaux clients au troisième trimestre, avec près de 60% des transactions en dehors de l’Amérique du Nord. Une part importante de ces nouveaux clients sont des fournisseurs de réseau et de cloud qui utilisent chacun a minima 1 MW de capacité de datacenter, en Europe comme en Amérique du Nord. Bill Stein, le CEO de Digital Realty, ne s’attend cependant pas à ce que cette situation perdure.
Concernant la crise Covid, le groupe a indiqué que des clients ont demandé un allègement de leur loyer, mais que ces demandes ont maintenant « largement diminué ». Les « entreprises potentielles à risque » identifiées par Digital Realty – e-commerce, voyages et hôtellerie, énergies – ne seraient responsables que de 4% de son chiffre d’affaires total.