S’adressant à des organisations qui ont des besoins informatiques de pointe à haute densité, le datacenter modulaire MegaPod de la startup Submer basée à Barcelone, propose des conteneurs de 10 à 40 pieds dans lesquels les serveurs sont immergés dans un fluide diélectrique permettant une charge jusqu’à 800 kW.
Face aux systèmes de free cooling, de refroidissement pas air, qui se révèlent de plus en plus coûteux, les systèmes de refroidissement par immersion se montrent plus économes en énergie, ce qui chez Submer se traduit par un PUE de 1,03 et un coût total de possession (TCO) inférieur. Concrètement, la consommation d’eau du liquid cooling est réduite, il ne nécessite pas de ventilateur, et l’efficacité énergétique est améliorée.
Le MegaPod de Submer permet également à ses clients de monétiser la chaleur produite. Le fluide transfère la chaleur à une boucle d’eau fermée qui l’évacue à l’extérieur, pour être libérée ou réutilisée, à environ 50°.
Pour autant, ces système par immersion restent réservés aux infrastructures HPC (calcul) – ils permettent par exemple d’overclocker les serveurs pour des applications à forte intensité de calcul -, beaucoup rarement pour des infrastructures plus classiques. Dans ces dernières, le liquid cooling rencontre peu de succès, les opérateurs de datacenters se montrent en effet plutôt satisfaits de leurs systèmes de free cooling.
Submer s’est lancée en 2015 avec le MicroPod, un micro datacenter immergé destiné à des usages proches du Edge.