En qualité d’expert spécialisé dans la conception et l’exploitation d’infrastructures techniques de centres informatiques depuis plus de trente ans, une expérience éprouvée chez un grand constructeur informatique et dans les bureaux d’études réputés dans les DataCenter, Patrick Marty a évolué pendant plus de dix ans dans des missions d’assistance à maitrise d’ouvrage et des missions d’audits portant sur les installations techniques de centres informatiques.
En 2021, après 4 années passés comme responsable de développement d’offres de services liées à la performance énergétique chez un constructeur électrique, il décide d’apporter son expérience et rejoint les équipes de Théia-Energy comme directeur de recherche et développement afin d’explorer, de développer et d’évaluer des nouveaux axes liés à l’amélioration de la performance énergétique et de la disponibilité des infrastructures techniques des centres informatiques.
En effet, on parle beaucoup de transition énergétique dans le numérique où la partie infrastructure pèse pour plus de 20% de l’empreinte carbone, mais trop peu d’innovation est apportée ; les géants et gros acteurs préfèrent optimiser l’exploitation de leur modèles éprouvés en dupliquant leur conception qui datent pour certaines de plus de 15 ans et ne font clairement pas assez d’efforts pour réduire leur impact énergétique : des dizaines de milliers de mégawatt sont gaspillés dans ces grosses usines à travers nos clics quotidiens et ne devraient pas suffire qu’à chauffer les bureaux d’une dizaine de personnes, la piscine du coin ou de faire fonctionner 4 vélos électriques. Bien que de nouvelles pistes soient explorées comme l’hydrogène, les batteries au lithium, le stockage d’énergie, les modèles économiques ne privilégient encore que trop peu les cycles d’économies circulaires; un bon exemple est la culture d’algues pour l’élaboration de médicament issue de la récupération de chaleur dans une nouvelle conception de datacenter en Allemagne.(lien….)
C’est aussi par ce type de développement que seront mieux intégrés dans le décor quotidien ces usines à l’avenir et je suis convaincu qu’avec un peu d’investissement de tous les acteurs du secteur, beaucoup d’axes d’améliorations peuvent être trouvés tout en valorisant l’image de l’exploitant. Mon rôle sera aussi de mettre de la synergie entre des acteurs qui ne se connaissent pas forcément afin de créer de nouveaux secteurs d’activités tout en diminuant l’empreinte carbone.