A l’origine, OpenStack était la combinaison de Nova de la NASA – Nova était le nom de code du « cloud computing fabric controller » de la plate-forme de cloud privé Nebula de l’agence spatiale américaine – et du stockage objets Swift de Rackspace. Ce projet de plateforme d’orchestration des machines virtuelles (VM) se destinait à offrir un plus grand choix de solutions cloud en open source.
OpenStack a beaucoup changé depuis ses débuts, il a grandi et mûri au fur et à mesure qu’il évoluait du statut de nouveau venu pour devenir un système stable et fiable, la norme de facto pour l’exploitation de clouds privés. Ainsi 10 ans après, OpenStack est devenu une base solide pour une infrastructure ouverte sur laquelle s’appuient de nombreuses industries critiques. Il est même souvent présenté comme le ‘couteau suisse’ des infrastructures cloud.
Des 2 projets à l’origine – qui ont composé Austin, la première version, suivie par 21 autres – OpenStack héberge aujourd’hui 42 projets, alimentés par une communauté de 100 000 membres, dans 187 pays. Plus de 10 millions de cœurs de CPU l’exploitent aujourd’hui, un nombre qui continue d’augmenter chaque jour. On lui reproche parfois son aspect assemblage de composants, mais ces deniers sont largement exploités, jusque dans le code des infrastructures cloud propriétaires.
OpenStack est aussi un marché en forte progression, que 451 Research évalue à 7,7 milliards de dollars d’ici 2023, avec la plus forte croissance en Asie (36%), en Amérique latine (27%), en Europe (22%) et en Amérique du Nord (17 %).
Et OpenStack se classe désormais parmi les trois projets open source les plus actifs au monde. C’est le logiciel d’infrastructure cloud open source le plus largement déployé.