Prédictions 2021 – Les sujets brûlants de la donnée aujourd’hui et demain

Par Mark Anderson, PDG d’Alteryx

Découvrez les prédictions des représentants d’Alteryx sur les sujets brûlants de la donnée aujourd’hui et demain.

Leadership en 2021

Le leadership d’aujourd’hui doit être caractérisé par l’adaptabilité et le développement des compétences. Mark Anderson, le nouveau PDG d’Alteryx, dit d’ailleurs que « à l’approche de 2021, les entreprises intelligentes examinent les données et la manière dont elles les exploitent comme un atout essentiel, mais seules les plus innovantes d’entre elles lieront ces données à leurs résultats. »

Dean Stoecker, président exécutif d’Alteryx, ajoute que « plus le marché devient concurrentiel, plus il devient nécessaire de changer d’orientation, d’adopter un nouveau modèle » et ainsi « mettre en place une technologie qui permet aux travailleurs de trouver facilement les données pertinentes, d’organiser et de préparer des données disparates et de créer des pipelines analytiques qui peuvent être partagés et automatisés afin d’informer continuellement l’entreprise ».

La fracture numérique s’agrandit

La « fracture analytique », comme l’appelle Alan Jacobson, CDAO d’Alteryx, va diviser de plus en plus dans les années à venir. On trouvera d’un côté les entreprises qui prendront le pli de l’analyse des données et en comprendront l’intérêt, et de l’autre celles qui n’auront pas sauté le pas. Alan Jacobson explique d’ailleurs qu’ « il ne fait aucun doute que les gagnants et les perdants dans n’importe quel secteur continueront à être définis comme étant ceux qui tirent parti de l’analyse des données et ceux qui ne le font pas. » Dean Stoecker, président exécutif d’Alteryx, ajoute : « À mesure que nous avancerons, les vainqueurs, quel que soit leur secteur, seront les entreprises désireuses de modifier sensiblement les pratiques de travail ».

Augmenter la productivité

Ici, le maître mot est : autonomie. Pour augmenter la productivité, il est nécessaire d’être autonome. Sharmila Mulligan, Chief Strategy Officer d’Alteryx, considère qu’ « être autonome permet de mieux appréhender les crises comme celles que nous vivons, ainsi que l’adaptation à celles-ci ». Elle ajoute que « ceux qui font face à ces changements ont constaté qu’il est plus important que jamais de réduire les coûts et d’effectuer la gestion des processus informatiques ou de l’analyse autant que possible en interne ».

Utiliser l’analytique pour renforcer les opérations commerciales

L’analyse des données permet de nombreuses avancées dans l’exercice commercial.

Pour Alan Jacobson, CDAO d’Alteryx, la démocratisation des données dans les entreprises est en plein essor et ne compte pas s’arrêter là. Il parle même de « changement à la fois culturel et technologique ».

Pour Sharmila Mulligan, Chief Strategy Officer d’Alteryx, l’analyse des données va permettre des prévisions toujours plus poussées, pour pallier notamment les difficultés d’une stabilité de la chaîne d’approvisionnement en temps de difficultés et face aux incertitudes du futur.

Perfectionnement des employés

La place de l’employé dans une entreprise est capitale, c’est pourquoi Alteryx investit et place ce sujet sur le devant de la scène.

Pour Alan Jacobson, Libby Adams (Chief Customer Officer d’Alteryx) et Sharmila Mulligan, « former les employés aux défis de demain et notamment à l’analyse de données » est au cœur de cet enjeu.

L’intérêt de la donnée pour Alan Jacobson est que l’apprentissage se fait sur le tas et sur des cas réels. Les entreprises créent de nouveaux modèles de formations comme les hackatons, des marathons de programmation très appréciés des professionnels.

Sharmila Mulligan ajoute que : « Le marché évoluant de manière erratique d’un mois à l’autre, la science des données sera plus que jamais mise à l’honneur. Cela poussera davantage de Citizen Data Scientists à améliorer leurs compétences. »

Libby Adams, Chief Customer Officer et co-fondatrice d’Alteryx, conclut en expliquant que « la démocratisation des données a suscité et continuera de susciter de meilleures questions et de nouvelles réflexions à mesure que les employés seront plus motivés ».

S’adapter au travail à distance

En ce qui concerne la distanciation sociale et le travail à distance tout le monde s’accorde à dire que la priorité est d’adapter l’environnement salarial à cette nouvelle méthode de communication.

Pour Dean Stoecker, président exécutif, il n’est pas envisageable que le travail en présentiel reprenne son cours naturel. Cependant, il désire trouver un moyen de renouveler les pratiques, pour que ses employés ne soient pas déconnectés de toute interaction humaine. Il souhaite à cet effet créer une atmosphère où les collaborateurs seraient épanouis, productifs et innovants.

Pour Sharmila Mulligan ce renouvellement doit s’effectuer en utilisant la science des données pour apporter des solutions liées à l’analyse de la santé des employés, ou prévoir la réouverture des bureaux en tout sécurité. Elle ajoute : « Dans un monde où nous travaillons tous à distance, nous verrons des entreprises intelligentes mettre en œuvre les bons outils et la bonne technologie ».

Se préparer aux défis de 2021 et au-delà

L’année 2020 a posé de nombreux nouveaux enjeux pour les années à venir. Les systèmes « trop complexes et rigides », pour Mark Anderson, PDG d’Alteryx, sont devenus un obstacle. Aujourd’hui, il est nécessaire de développer des plateformes flexibles et des infrastructures en libre-service afin de pallier l’éloignement et assurer une efficacité optimale. Cette automatisation sera d’ailleurs attendue par les entreprises et les acheteurs.

Pour Dean Stoecker, la donnée va permettre aux entreprises de survivre aux prochains enjeux. C’est par la réorganisation des opérations, l’approfondissement des compétences des employés et une culture axée sur les données que les entreprises pourront faire face à n’importe quel obstacle, même lorsque le marché entier se détériore. Pour lui, « refuser de s’adapter n’est pas une option, et ceux qui s’en tiennent au statut quo, au lieu d’adopter une nouvelle approche, continueront à perdre du terrain, même après l’effet de la pandémie, sur les échanges commerciaux. »

Dean Stoecker conclut sur le rôle sociétal de la donnée : « Le virus a également servi à mettre en lumière d’autres domaines dans lesquels la société laisse tomber les plus vulnérables. Nous sommes maintenant plus conscients de la nécessité d’être au fait des problèmes auxquels le monde est confronté : les sans-abris, la toxicomanie, les soins de santé, la sécurité, la justice sociale, etc. Après une pandémie, les best practices de la science des données peuvent fournir des moyens efficaces et innovants pour aider à résoudre certains de ces problèmes fondamentaux ».