Nous apprenons que le 10 octobre dernier, un datacenter du gouvernement grec a été victime d’un attentat avec des cocktails Molotov qui ont été lancés contre le bâtiment.
L’attentat contre le bâtiment du Secrétariat général des systèmes d’information de l’administration publique de l’Etat grec, situé à Moschato – qui héberge le domaine principal gov.gr utilisé par la plupart des sites et services gouvernementaux -, a été perpétré par un groupe anarchiste, Indymedia Athènes, qui a revendiqué l’attaque.
L’attentat n’a fait aucune victime et très peu de dégâts, les bombes artisanales ont explosé dans le parking ou sur les murs du datacenter. Mais le groupe se fait menaçant : « La prochaine fois, nous n’attaquerons pas les fenêtres et les murs« .
Il s’agit bien d’un attentat politique perpétré contre un datacenter d’Etat. A l’image de celui que voulait perpétrer voici quelques mois un admirateur du Président Trump contre un datacenter d’Amazon aux Etats-Unis. Le groupuscule anarchiste – qui dénonce la surveillance exercée par l’Etat grec, avec l’appui de la très controversée société Palantir, et l’arrestation de 14 personnes – serait l’auteur de plusieurs dizaines attentats à la bombe et incendies criminels à travers la Grèce cette année.
La datacenter cible des terroristes ? Lorsque nous les interrogeons, les grands acteurs du datacenter font mine de l’ignorer, ou ne veulent pas l’évoquer. Mais avec deux attentats ou tentatives d’attentats en moins d’un an, voilà qui mérite que l’on s’inquiète. Même si la sécurité physique des datacenters, dès leur conception, est prise très au sérieux et les protège en théorie de ce type de menace…