Les datacenters sont, tout comme l’industrie et la majorité des entreprises, confrontés au virus Covid. Au delà de la détection des collaborateurs malades, la conception même du datacenter, en particulier de sa climatisation, interpelle ses opérateurs.
Une étude récente du Lighting Research Center (LRC) vient confirmer que des systèmes d’éclairage produisant un rayonnement optique dans les ondes ultraviolets (UV) spécifiques ou des longueurs d’onde visibles très courtes, peuvent être utilisés pour désinfecter l’air tout comme les surfaces intérieures des bâtiments.
Certains établissements exploitent déjà couramment des longueurs d’onde du rayonnement optique pour la désinfection, l’étude vient confirmer la pertinence de cet usage.
En particulier les virus aéroportés tels que le SARS-CoV-2 se montrent particulièrement sensibles au rayonnement optique à 254 nm. Notons qu’il existe une large gamme de doses UV nécessaires pour inactiver différents virus, bactéries et champignons.
La précision du degré de désinfection avec les UV serait d’environ 99,9%, selon la formule suivante, dont nous vous fournissons l’explication :
NR / NO est le rapport du nombre d’agents pathogènes infectieux restant après le traitement (NR) sur le nombre d’unités infectieuses sans traitement (NO), D est la dose UV (J m-2) et k est une constante de vitesse ( m2 J-1) qui modélise la sensibilité du pathogène à une bande de longueurs d’onde UV spécifique. Les valeurs de k pour différents agents pathogènes varient selon le mode de désinfection (air, surface ou eau) et les conditions environnementales, principalement la température et l’humidité.
L’étude décrit également les différents outils de désinfections par UV, que vous découvrez ici.
L’étude du Lighting Research Center (LRC) peut être téléchargée ici.