La vague de migration de la Californie vers le Texas qui touche les grandes entreprises IT (lire « Elles quittent la Valley pour le Texas« ) atteint également les acteurs des datacenters.
Digital Realty Trust, le numéro deux mondial des datacenters et récent acquéreur d’Interxion, vient d’annoncer le transfert de son siège de San Francisco à Austin, Texas. Le groupe est domicilié en Californie depuis sa création en 2004, et même depuis 2002 si l’on prend en compte la première acquisition d’un datacenter texan par la société de capital-investissement GI Partners, deux ans avant avant quelle ne donne naissance à Digitial Realty.
Promis juré, la migration ne répond pas à des intérêts fiscaux, affirme à notre confrère DCD le directeur des opérations de Digital Realty, Erich Sanchack, mais à la forte présence de ses datacenters sur ce territoire. Le groupe affiche au Texas environ 370 000 m² d’espace de colocation répartis dans plus de 30 datacenters, pour une capacité de 140 MW.
Digital Realty a également fortement investi localement dans la production d’énergie renouvelable, et entend profiter de la déréglementation du marché de l’électricité qui est la règle au Texas.
Mais ce serait surtout le côté RH qui serait la principale motivation. 1/5 des effectifs de Digital Realty serait au Texas, et ce riche état américain offrirait de fortes opportunités pour le recrutement et la fidélisation de ses salariés.
Est-ce pour cela que son CEO Bill Stein s’était déjà établi à Austin ? Ou pour la fiscalité avantageuses offerte par l’état du Texas qui exonère les grands dirigeants d’entreprises de l’impôt sur les revenus ? Nous laisserons planer le doute…