Dernière ligne droite pour le Chips Act qui doit aider l’Europe à accélérer la production de composants et atteindre 20% de la production mondiale d’ici 2030.
Le Chips Act couvre 5 domaines :
– favoriser la recherche et l’innovation en Europe ;
– assurer le leadership européen sur le design et la fabrication ;
– adapter les règles en matière d’aides d’État pour permettre un soutien public – pour la première fois – à des installations de production européennes uniques en leur genre ;
– améliorer l’anticipation : pour mieux répondre aux pénuries et aux problèmes d’approvisionnements ;
– aider les petites sociétés innovantes.
En février, le Chips Act sera débattu et les règles d’investissement seront fixées. Pour favoriser l’industrie, l’Europe n’a pas intérêt à établir des règles d’investissement trop rigides et nébuleuses.
Le marché évolue vite et les fondeurs multiplient les annonces. Cependant, le Chips Act intéresse les acteurs européens et mondiaux, notamment pour profiter des aides européennes et des subventions publiques. Fin décembre, Intel semblait vouloir accélérer avec l’annonce de deux usines pour un investissement de 10 milliards de dollars. Au-delà, 6 autres usines pourraient être construites, mais cela reste du conditionnel. TSMC a évoqué la possibilité d’une usine en Allemagne, mais rien de concret pour le moment.