C’est un aspect moins connu de la pose des câbles sous-marin : l’étude de la géophysique marine et de la topographie, en vue de définir le tracé final des câbles. Cette étude qui suit le tracé préliminaire a pour but de définir le tracé final des câbles en identifiant les zones sensibles à prendre en considération et les contraintes à gérer (légales, environnementales, politiques et humaines).
Le futur câble international sous-marin Gondwana-2, dans les eaux de la Nouvelle-Calédonie, du Vanuatu et de Fidji, va relier la Nouvelle-Calédonie aux Fidji. Au-delà de renforcer les communications entre les îles et de prolonger le câble domestique dont il va multiplier la capacité, il est également destiné à sécuriser Gondwana-1, le premier câble qui depuis 2008 relie la Nouvelle-Calédonie à l’Australie (Sydney).
Ce projet de câble sous-marin, d’un coût de 4 milliards de francs, porté par l’OPT (Office des Postes et Télécommunications) de Nouvelle-Calédonie a été confié à ASN (Alcaltel Submarine Networks).
Gondwana-2 nécessite l’étude des fonds calédoniens – une étude bathymétrique en eaux profondes (> 25m) – pour la pose des futurs câbles sous-marins. Etude qui a commencé par les eaux fidjiennes où est arrivé fin février le navire océanographique Géo Résolution de la société spécialisée EGS.