La Commission européenne a présenté douze textes visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de l’économie européenne de 55 % (base 1990) à l’horizon 2030.
Au programme : la fin des voitures à essence (à partir de 2035, avec également en objectif d’installer des points de chargements pour véhicules électriques tous les 60 kilomètres) ; une taxe kérosène dans le secteur aérien (à partir de 2023, accompagnée d’un taux minimal de biocarburants) ; la réforme du marché du carbone (ETS où s’échangent les « permis à polluer » depuis 2005, qui seront étendus à d’autres secteurs) ; la taxation des importations (soumises aux règles de l’ETS à partir de 2026 avec l’achat par les importateurs de « certificats d’émissions »).
La Commission veut également relever considérablement la part d’énergies renouvelables visée en 2030.
Il s’agit d’un projet européen, qui sera soumis à discussions entre eurodéputés et États membres durant l’année à venir. Soumis également aux divers lobby, de l’industrie (réduction des taxations, négociation sur les quota, etc.) comme des ONG et associations pour l’environnement (Greenpeace a marqué son opposition à l’exploitation de la biomasse extraite des forêts).