Oracle nostalgique corrige un bug et publie des articles oubliés sur Solaris et SPARC

Il faisait partie de la corbeille de la mariée, lors du rachat en 2010 de Sun Microsystems par Oracle, au même titre que Java : le duo Solaris et SPARC. Nostalgie, quand tu nous tiens, vient rafraîchir notre mémoire…

Le premier, Solaris, aujourd’hui disponible en version 11, est un système d’exploitation Unix développé en 1992 par Sun sur la base de son SunOS de 1983 reposant sur le noyau du système UNIX BSD de l’Université de Californie à Berkeley.

Le second SPARC, acronyme pour Scalable Processor Architecture, est une architecture de processeur de type RISC, développée par Sun Microsystems sur la base de l’architecture expérimentale Berkeley RISC des années 1980, reprise par de nombreux processeurs produit à l’époque. Notons que SPARC demeure actif, l’architecture est accessible, soumise à une licence, et les processeurs continuent d’être produits, en particulier par Fujitsu.

Si le duo Solaris et SPARC est oublié des médias, et un peu trop d’Oracle, l’éditeur le réservant aujourd’hui aux stations de travail, la communauté qui l’exploite reste forte et fidèle. Si Oracle a dispersé les équipes Solaris et SPARC en 2017, il s’est engagé à poursuivre le support de Solaris jusqu’en 2034.

Et Oracle vient de créer la surprise avec deux annonces inattendues :

  • Un correctif Solaris contre le bug Sudo identifié par Qualys ;
  • Et surtout la publication de 13 articles, datant de 2006, signés de l’ancien ingénieur en chef Darryl Gove.

La famille parfois vieillissante du datacenter accueillera cette information avec nostalgie et amusement. Et se rappellera pour certains qu’il y a encore dans des coins oubliés de leurs salles blanches des antiquités qui continuent de remplir leur mission. Les juniors se demanderont de quoi nous parlons…