Pour supporter son métavers, Facebook… pardon, Meta multiplie ses datacenters

Meta, anciennement Facebook, s’est lancé dans une course à l’ouverture et à l’agrandissement de ses datacenters. Aux Etats-Unis, plus de 5 millions de pieds carrés (environ 465 000 m²) d’espaces de datacenters sont en cours de construction.

L’année 2021 a été marquée par des investissements massifs de Facebook dans son infrastructure de datacenters, aux États-Unis comme sur le reste de la planète. Devenue Meta, le géant des réseaux sociaux a mis en ligne ses sites Eagle Mountain dans l’Utah, Huntsville en Alabama, et Mesa en Arizona .

En 2022, Meta a annoncé plus d’une douzaine de nouveaux datacenters sur ses campus existants, à Altoona (photo en entête), Papillion, Prineville, Los Lunas, Huntsville et Eagle Mountain, pour plus de cinq millions de 465 000 m². Et elle a ajouté 250 MW de capacité sur le campus de QTS à Hillsboro dans l’Oregon.

A Altoona dans l’Iowa, le campus Meta s’engage dans sa septième expansion depuis sa première construction en 2013. Une fois terminée en 2023, avec ses 10 datacenters sur un peu plus de 381 000 m², Altoona deviendra le plus grand datacenter opérationnel de Facebook au monde. Le plus cher également, avec plus de 2,5 milliards de dollars investis sur le campus depuis sa création.

L’Europe n’est pas en reste, Meta a annoncé l’agrandissement de son campus d’Odense au Danemark, et l’acquisition de 212 hectares de terrain à Andrup, dans le nord de l’Allemagne. Notons que Meta a également confirmé son engagement sur le datacenter Zeewolde aux Pays-Bas.