Après la consommation énergétique des datacenters, leur consommation en eau pour le refroidissement est aujourd’hui devenue une cible. La ville américaine de Quincy, dans le Massachusetts, qui héberge des datacenters de Microsoft, a trouvé une solution : inviter le géant du cloud à aller chercher de l’eau ailleurs.
La ville de Quincy, dans le Massachusetts, accueille des datacenters de Microsoft (le plus grand campus), Dell, Vantage, Yahoo!, Intuit et Sabey. Et elle est à la recherche de sources d’eau potable pour alimenter ses besoins domestiques.
Quincy a passé un accord pour écarter la consommation d’eau potable des datacenters de Microsoft, son plus gros consommateur.
- Pour leur refroidissement, les datacenters de Microsoft exploitaient à l’origine l’eau potable fournie par la ville.
- Cette consommation représente annuellement 260 millions de gallons d’eau potable (un peu moins d’un milliard de litre), soit l’équivalent d’un an d’eau consommée par ses habitants.
- Et la majorité de l’eau consommée par les datacenters s’évaporait lors du processus de refroidissement.
Or, la ville de Quincy, en pleine expansion, a besoin de cette eau potable. Une solution a été trouvée, exploiter de l’eau souterraine provenant de puits. Nous sommes aux Etats-Unis, les puits appartiennent à la ville qui revend l’eau à une régie qui ensuite la revend à Microsoft…
- L’eau provenant des puits est qualifiée de ‘lourde’, ce qui signifie qu’elle contient des minéraux. Le processus de refroidissement a également tendance à concentrer les matériaux inorganiques. Ce qui pourraient endommager les équipements des datacenters.
- Ne souhaitant pas que l’eau des datacenters soit rejetée dans l’approvisionnement en eau de la ville, celle-ci à réalisé la construction d’une installation ‘Re-Use Utility’, qui recycle l’eau utilisée par les datacenters.
- L’eau consommée et perdue lors de l’évaporation est ainsi recyclée vers le refroidissement.
- Et la ville de Quincy réalise une économie annuelle d’environ 1 milliard de litres d’eau.