Expertise publiée sur The Conversation par :
- Hervé Debar – Responsable du département Réseaux et Services de Télécommunications à Télécom SudParis, Télécom SudParis – Institut Mines-Télécom, Université Paris-Saclay
- Gaël Thomas – Professeur, Télécom SudParis – Institut Mines-Télécom, Université Paris-Saclay
- Gregory Blanc – Maître de conférences en cybersécurité, Télécom SudParis – Institut Mines-Télécom, Université Paris-Saclay
- Olivier Levillain – Maître de conférences, Télécom SudParis – Institut Mines-Télécom, Université Paris-Saclay
La crise sanitaire actuelle nous amène à augmenter l’usage que nous faisons des services numériques. Le télétravail, ainsi que la fermeture des écoles et la mise en place de solutions de cours à distance (CNED, MOOC, plates-formes d’apprentissage en ligne telles que Moodle par exemple), va accroître la charge de ces infrastructures puisque toutes ces activités se confondent au sein du réseau. On peut ainsi craindre une surcharge pendant la période de confinement. Cependant, sur tout l’Internet, la charge des serveurs DNS ne montre pas une augmentation massive du trafic, montrant ainsi que cet usage reste sous contrôle.
Internet est un réseau conçu pour tenir la charge. Cependant, le télétravail et le télé-enseignement vont créer une charge sans précédent. Il convient donc de prendre quelques mesures simples pour limiter la charge du réseau et mieux l’utiliser. Bien entendu, ces règles sont à adapter en fonction des outils mis à votre disposition.