Quand France 3 s’invite dans un datacenter tendance écologique pour réaliser un reportage, cela donne la vidéo qui suit. On y découvre que le datacenter d’Eolas, qui fonctionne grâce à des énergies renouvelables (dont ses propres panneaux solaires !) utilise l’eau du Drac puisée à 30 m et qui sort de la nappe phréatique à 14° – pour refroidir plus de 2000 serveurs.
La démarche est intéressante. A Marseille, Interxion pour ses datacenters MRS2 et MRS3 a obtenu l’autorisation de pomper pendant trente ans 2 000 m3 /h d’eau issue d’une canalisation souterraine de 14 km créée au XIXe siècle pour évacuer les résidus de minéraux d’une usine à Gardanne, au nord de Marseille. Ce réseau d’eau à haut niveau de toxicité (résidus miniers) ressort également à 14°. En Norvège, un datacenter plonge au fond du fjord pour sortir de l’eau à 7°.
Le datacenter dispose d’un système de secours basé sur des groupes froids situés à l’extérieur du datacenter et d’un secours ultime basé sur le circuit d’eau de ville. On se demandera cependant que deviennent les eaux du Drac réchauffées par les échanges thermiques ?