Après le projet Natick – 864 serveurs et 27,6 pétaoctets de stockage d’un datacenter plongé au fond des mer au large de l’Ecosse -, Microsoft expérimente aujourd’hui les serveurs en immersion.
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Le projet est en production à une très petite échelle et pour des besoins internes à l’éditeur. La technologie nous est connue, elle repose sur un rack de serveurs plongé dans un bain liquide composé d’un fluide non conducteur à base de fluorocarbone. Lorsqu’il atteint la température de 50 degrés, le fluide entre en ébullition, monte à la surface, se condense, et retombe sous la forme d’une ‘pluie’, créant ainsi un refroidissement en circuit fermé. Sans oxygène ni humidité, deux éléments qui créent de la corrosion.
Les armoires d’immersion sont placées dans des containers spécialement conçus par Microsoft. Les racks de serveurs sont immergés, mais pas les éléments de connexion et de réseaux.
Les avantage de la technologie en immersion tiennent dans la captation efficace de la chaleur émise par les composants serveurs sur l’ensemble de leur surface, l’absence de refroidisseur sur les condensateurs, et l’absence d’énergie nécessaire pour déplacer le liquide. Mais surtout, la technique du bain liquide permet de réduire, voire d’éliminer la consommation d’eau dans les datacenters. Rappelons que Microsoft s’est engagée à lutter contre la pénurie d’eau et à reconstituer plus d’eau qu’elle n’en utilise pour ses opérations mondiales d’ici 2030.